céline estelle

Céline Estelle, auteur de L’été Gigi, répond à nos questions avant sa venue au Salon du Livre de Vichy 2025

Nous accueillons Céline Estelle, écrivaine, artiste et thérapeute française. Son dernier ouvrage, L’été Gigi, vient de paraître chez Chloé des Lys. Plongeons dans l’univers de cette personnalité pétillante !

Bonjour Céline, pourriez-vous nous parler de vous ? Comment décririez-vous votre parcours en tant qu’écrivaine, et quelles sont vos routines d’écriture ? 

J’ai 49 ans et suis installée à Vichy depuis six ans, où j’ai ouvert mon cabinet de Sophrologue dans une maison rose « Art nouveau ». Un rêve de réalisé… Je fonctionne ainsi : pas de plan précis mais je m’accroche à mes rêves. Rien n’est impossible ! J’ai depuis mes 15 ans un caractère très fort… Mon parcours littéraire débute à 15 ans, je suis portée par une passion pour la Philosophie et la Littérature, couronnée par des concours d’écriture locaux. Après des études en Communication à Paris, puis en Théologie à Strasbourg, je suis appelée comme Journaliste en Spiritualités puis rédactrice en chef de publications de niche, sur des thématiques aussi variées que la logistique maritime ou l’écologie ! Cette période m’a passionnée mais la thérapie m’appelle partout : les gens tapent à ma porte, se confient à moi. Je dois me former pour exercer !

Depuis 2010, je me consacre à l’écriture en développement personnel. Mon métier de thérapeute est le fruit d’une longue reprise d’études. Par ailleurs, je suis à mon compte dans la Communication relationnelle, comme Consultante-Formatrice, depuis 1999, et j’interviens toujours dans l’apprentissage de la Com, de la négociation mais aussi de la transition psychologique. Je mène aussi des Ateliers d’écriture et d’art-thérapie à Vichy.

Parmi mes publications figurent Voyage en Self-Love. Adopter l’Amour de Soi pour s’accomplir au quotidien (guide complet de développement personnel), Là où, là-haut, tu m’aimes ! (exploration des rêves de visitation de défunts et des VSCD) et récemment L’été Gigi, une nouvelle, un projet cher à mon cœur, rédigé en 2022.

Je suis constamment inspirée. Chaque livre nécessite environ deux ans de travail, mêlant écriture initiale et multiples révisions. L’écriture est ma constante dans ce quotidien bien orchestré, et L’été Gigi incarne une étape majeure dans ce cheminement créatif et introspectif.

L’été est un moment de transformation. Quels aspects de l’été avez-vous voulu explorer à travers L’été Gigi ? 

L’été a toujours été ma saison de prédilection, une période lumineuse où je me ressource. J’aime le passer en Grèce qui est ma patrie de cœur, à Malte où j’ai ma famille spirituelle ou aux USA où je vais depuis mes 10 ans. Personne à part moi ne peut vraiment comprendre la puissance de ces liens atypiques. Mon adolescence, en revanche, fut marquée par la complexité, exacerbée par un harcèlement lié à ma différence. Tandis que mes camarades dévoraient OK ! Magazine, je plongeais dans les œuvres d’Antonin Artaud ou d’Aragon… Cette quête insatiable de sens et de connaissances m’a également menée à explorer des chemins moins conventionnels, le spiritisme et l’hindouisme. Ce n’étaient pas les fantômes qui me fascinaient, mais les mécanismes psychiques sous-jacents. Toujours curieuse, je multipliais les expériences, ce qui me valait d’être perçue comme une sorte d’ovni, « l’intello de service »…

Après cet épisode je suis partie en voyage dans les pays nordiques, sous une tente, avec d’autres jeunes. Ce fut une renaissance. Je suis passée d’un environnement oppressant et normé, à une liberté totale dans des paysages majestueux : les fjords, les cerfs… Un contraste saisissant, une communion avec la Nature et une initiation à l’amitié véritable. Cette période m’a transformée, et il était presque inévitable que je retranscrive ces émotions dans un livre un jour… Chez moi rien n’est jamais endormi à jamais. Personne ne l’est non plus et je ne parle pas que d’éveil intellectuel. Je me sens proche du subtil et des défunts par exemple, ce que j’évoque dans L’été Gigi et, par ailleurs, je ressens nos disparus comme des personnalités vivantes. Je peux me sentir fière de leur parcours ou navrée pour leur disparition précoce mais le lien d’amour, lui, demeure. Je suis ultra-connectée à ces vécus subjectifs.

Quels sont les thèmes principaux que vous abordez dans ce livre, et quel message aimeriez-vous que vos lecteurs retiennent après avoir lu L’été Gigi ?

Emma, plus jeune que Gigi, est littéralement fascinée par elle. Elle l’idolâtre presque autant que Tristan, car à ses yeux d’adolescente, ces deux-là forment un couple « mythique », empreint d’un charisme hors du commun. Ces amours adolescentes, ces passions juvéniles, laissent une empreinte indélébile sur nos parcours, c’est le message, avec le lien, sa création, pourquoi et comment il dure et perdure mais surtout : souvent nous nous trompons de vision sur l’Amour. Il demeure mystérieux. On peut croire aimer quelqu’un et se rassurer simplement sur soi et penser ne pas aimer l’autre alors que l’amour véritable était là. Tout est une question d’alchimie mais aussi de point de vue, de niveau de maturité. La grande injustice c’est que souvent le Temps qui nous révèle nos plus grands amours !

Et pour vous combien d’amours ?

Je n’en dénombre que deux, mon amour d’enfance, hélas disparu mais toujours présent – je le pense – sur mon chemin de vie, et mon mari rencontré en 2006 qui est mon âme-sœur. Ensuite il y a les amis, les belles rencontres mais je suis extrêmement sélective ! Fille unique, j’ai toujours appris qu’il valait mieux avancer seule que mal accompagnée ! Je coupe d’emblée toutes les relations complexes car j’aime les personnalités simples, capables de distinguer les bonnes énergies. De plus, la vie est courte et j’ai tant à faire ! (rires). Pour ma part je m’estime chanceuse car j’ai été extrêmement aimée dans cette vie-ci, à un niveau que personne n’oserait espérer ! Je crois aux âmes-sœurs et c’est aussi le sujet de L’été Gigi !

l"été Gigi

Gigi est un personnage central. Comment avez-vous construit sa personnalité et son histoire ? Y a-t-il des inspirations particulières ou des personnes réelles derrière ce personnage ?

L’histoire de L’été Gigi s’est imposée à moi. Dans un rêve, je me rendais au cinéma pour visionner un film portant ce titre. En quittant la salle onirique, j’avais déjà tout le scénario en tête, comme s’il m’avait été dicté. Ensuite, ma plume, souvent guidée par un instinct créatif autonome, a pris le relais. Le personnage de Tristan est une synthèse de plusieurs amis chers, dont j’ai capturé et amalgamé les traits marquants. Il a la mentalité d’un de mes amis jamais présenté à personne (j’aime parfois les relations exclusives et vivre très en dehors du « monde »), le physique de mon premier amour et mes propres goûts musicaux. En somme, il n’a jamais existé ! Écrire c’est réécrire la vie, ne croyez-vous pas ? Les jeunes filles qui lisent le livre voient Gigi comme une perfection difficile à atteindre pourtant elle est absolument imparfaite de l’intérieur. Mais Tristan lui, elles le voient comme un poète maudit, un être qui n’existait qu’à l’époque de Rimbaud. Tristan fait rêver mais rencontrer un être si solaire demain sera difficile (rires). J’aime Tristan car il est sensible et porte l’indélicatesse de certains parents qui « gâchent » les enfants sur ses épaules tout en traçant son chemin sans préjugés sur rien.

Le dernier mot ?

Il faut venir me voir sur les salons du livre, à Vichy ou ailleurs, briser la glace, discuter, c’est aussi le but !

Votre actualité ?

Le Salon du Livre de Vichy, le 29 mars 2025 au Palais des Congrès de 09h00 à 18h00. J’y dédicacerai principalement « L’été Gigi ». 

Acheter L’été Gigi : https://www.editionschloedeslys.be/catalogue/1399-l-%C3%A9t%C3%A9-gigi.html

Visiter le site de Céline Estelle https://celine-estelle.com/

 

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